Durant ces deux dernières décennies, l’informatique a essayé de remplacer le papier avec plus ou moins d’intelligence et de valeur ajoutée. Pour ce faire, nous avons du tout construire, une architecture technique, des ergonomies nouvelles, une identification des patients et une authentification des utilisateurs. Nous avons dû pousser à la révision des processus. Nous avons dû entraîner mais aussi parfois freiner les utilisateurs pour que ce défi de l’informatisation soit une réalité.
L’informatique s’est imposée. Elle est désormais dans tous les métiers et le papier sont devenu « hors la loi » ou dépassé. En contrepartie, nous mesurons tous les jours le poids de l’informatique dans les gains de performance mais aussi dans le coût humain. Les burn out médicaux sont souvent attribués à l’informatique, qui n’est qu’un vecteur des contraintes qu’on leur impose…
Et si demain, l’informatique avait un autre challenge, celui d’être au cœur de l’évolution majeure (une révolution) des hôpitaux et de ceux qui y travaillent?